fr / en
CONTACTEZ-NOUS

+33(4)67483647
N40 - maréchal emmanuel de grouchy

N40 - Maréchal Emmanuel de Grouchy

ref. EK Castings - N40

N40 - Maréchal Emmanuel de Grouchy
«Soudain joyeux, il dit: Grouchy ! C’était Blücher! » Grouchy est peut-être, à cause de ce vers, le maréchal de Napoléon le plus célèbre. Dernier maréchal nommé par Napoléon, le 15 avril 1815, Grouchy voit son nom associé au désastre de Waterloo.
Et pourtant ! La vie du maréchal Emmanuel de Grouchy est remplie de gloire et de nobles actions. Qui était donc Emmanuel de Grouchy ?
Né en 1766, de vieille noblesse, il côtoie la brillante société des Lumières : D’Alembert, Turgot, Condorcet, lequel épousera en 1786 sa sœur Sophie. Toute sa vie il sera acquis aux idées nouvelles et à la Révolution, cette Révolution, qui pourtant, s’en prendra à lui ainsi qu’à sa famille.
1792 : Commandant de cavalerie, il prend une part glorieuse à la conquête de la Savoie. Sa conduite lui vaut à 26 ans le grade de général de division.
En 1798 à l'armée d'Italie : Il est blessé à Valence et a à la bataille de la Trebbia deux chevaux tués sous lui. À Novi, il commande l'aile gauche et fait prisonniers 4 300 Autrichiens. Il reçoit 14 blessures au combat de Paturna, et est fait prisonnier. Échangé après une année de captivité, il voit avec désespoir le 18 brumaire et proteste par écrit contre l'établissement du Consulat (1799).
Campagne de 1806: après Iéna, poursuivant l’armée prussienne, c’est lui qui ira débusquer Blücher à Lübeck.
Campagne de 1807 : à la meurtrière bataille d'Eylau, il participe à la grande charge des « 80 escadrons ». De ses 4 000 hommes il en revient 1 200. Lui-même est grièvement blessé, son cheval a été tué sous lui. Il est encore cité pour valeur à la bataille de Friedland.
Campagne de 1809 : il prend une part glorieuse à la bataille de Wagram, où il bat la cavalerie ennemie et enveloppe le corps de l'archiduc Charles. Deux jours après, il défait complètement l'arrière-garde ennemie sous les ordres du prince de Rosamberg. Napoléon le récompense en lui conférant le grade de commandeur de l'ordre de la Couronne de fer et le nomme colonel général des chasseurs à cheval de la Garde. Ce grade place le général Grouchy au nombre des grands dignitaires de l'Empire.
Campagne de 1812, Russie : Il passe le premier le Dniepr et combat à Krasnoï, à Smolensk et à la Moskowa. C'est à lui que l'on doit le succès de cette dernière bataille, dans laquelle il reçoit un biscaïen dans la poitrine, voit son fils blessé à ses côtés et a un cheval tué sous lui. Lors de la retraite, sa fermeté est si reconnue qu’il est mis à la tête de l’Escadron Sacré, chargé d’assurer la garde de l’Empereur.
1814 : Les frontières françaises sont envahies ; C'est encore la cavalerie de la Grande Armée qu'on lui confie : Grouchy arrête l'ennemi dans les plaines de Colmar, joint l'Empereur à Saint-Dizier, après avoir défendu contre les alliés le passage des Vosges, prend une part des plus glorieuses aux combats de Brienne, de La Rothière et de Vauchamps, à Montmirail, et est blessé à Troyes qu'il reprend à l'ennemi. Blessé de nouveau très grièvement à Craonne, il doit quelque temps renoncer au service.
1815 : Il contribue à la victoire de la bataille de Ligny le 16 juin, mais, chargé par Napoléon de poursuivre les Prussiens, il exécute cet ordre sans le remettre en cause au son du canon, malgré les supplications de son adjoint, le futur maréchal Gérard, et manque ainsi la bataille de Waterloo..
A Sainte Hélène, Napoléon aurait dit : « Le maréchal Grouchy avec 33000 hommes et 108 pièces de canon a trouvé le secret qui paraissait introuvable de n'être, dans la journée du 18, ni sur le champ de bataille de Mont-Saint-Jean, ni sur Wavre… La conduite du maréchal Grouchy était aussi imprévisible que si, sur sa route, son armée eût éprouvé un tremblement de terre qui l'eût engloutie. »
« Oh! Quel farouche bruit font dans le crépuscule
Les chênes qu'on abat pour le bûcher d'Hercule! »

à partir de
- € TTC